(Note: De nombreux ajouts ont été faits dans cet article afin de le rendre encore plus complet. Il est certes un peu long, mais je vous recommande de le lire en entier car il contient beaucoup d’informations importantes. Cependant, vous pouvez commencez par le protocole aux oignons immédiatement et revenir plus tard pour lire la suite… une fois que votre enfant se sentira mieux!)
Toutes ces belles découvertes sur les oreilles en particulier ont commencé il y a environ 10 ans, alors que l’un des enfants d’une de mes grandes amies souffrait d’otites à répétition, et donc, devait consommer des antibiotiques, aussi à répétition. Cet enfant n’étant âgé à peine que d’un an! Et déjà elle était habituée à aller attendre à la clinique pour repartir avec sa maman tenant une prescription dans les mains. Je me suis mise à chercher… Et mon amie aussi.
Et nous avons mis au point un petit «mode d’emploi» qui s’est avéré très efficace dans plus de 98% des cas. Si j’essaie de faire un compte réaliste, personnellement dans nos familles, et de bouche à oreille à nos amis aussi, des cas que nous avons su qu’il s’agissait vraiment d’une otite, on a dû en voir peut-être au moins une soixantaine certainement en tout et partout, et c’est sans compter les parents à qui on l’avait dit et qui ont pu l’essayer sans nous en parler. Bien sur toutes ces fois, il n’est arrivé qu’une seule fois où une maman avait jugé pertinent de donner les antibiotiques finalement, car sa fille, qui était plus grande, se plaignait encore après plusieurs jours et disait ne pas bien entendre. C’est la seule fois, depuis toutes ces années, où la méthode n’a pas pu régler complètement la chose. En fait on ne sait pas si c’est l’antibiotique qui a fait une différence, mais cette fois-là il avait été donné. On se fait souvent demander comment on fait, c’est quoi notre méthode… donc voilà!
Voulez-vous savoir comment on s’y prend?
Si l’enfant se plaint de mal à l’oreille, a le pavillon d’une oreille (ou les deux) rouge, ou qu’un jeune enfant a l’air d’avoir mal, fait une fièvre avec écoulement de nez infecté (jaune ou vert), ou que vous soupçonnez ou avez connaissance d’une otite:
1) Les oignons. De notre expérience, tout le coeur du secret y est caché et c’est la toute première action à entreprendre…
Les oignons sont un vieux truc de grands-mères qui fonctionne très rapidement pour soulager la douleur et guérir l’infection. (J’avais découvert ce truc dans un excellent livre qui s’appelle « Médecine naturelle et maladies infantiles » de W. Stellman)
C’est très simple:
Prenez un oignon frais, coupez en un bout pour obtenir environ 1 c. à table d’oignons hâchés par oreille. (en cas de doute traitez les deux oreilles simultanément)
Vous humectez une débarbouillette pour bébé très fine, ou très usée (l’important c’est que la vapeur puisse passer facilement au travers) Les petites débarbouillettes de bébés du commerce en ratine de polyester minces font super bien.
Cuisson des oignons:
**Attention!!! Il est absolument essentiel et primordial de n’utiliser aucun corps gras pour la cuisson des oignons. Aucune huile ou beurre ou autre, car les particules d’huile chaude qui pourraient passer au travers la débarbouillette pourraient brûler la peau de votre enfant. Donc, aucun corps gras! Rien d’autre que les oignons!
Version four micro-ondes: vous déposez votre petite quantité (environ 2 c. à table) d’oignons sur la débarbouillette, le tout dans une assiette, et faites chauffez quelques secondes à HI. (environ 10 à 15 secondes)
Version four traditionnel: vous passez les oignons à la poêle quelques instants (environ 1 à 2 minutes) pour les rendre bien vaporeux et piquants aux yeux.
Vous pliez la débarbouillette de sorte qu’il n’y ait qu’une seule épaisseur de tissu du côté des oignons. (autrement dit entre l’oreille et les oignons)
Toujours vérifiez avant sur votre propre oreille, car les oreilles ressentent plus fortement la chaleur que nos mains. La sensation doit être chaude, agréable et confortable, mais pas brûlante!Vous verrez que la température de la pochette diminue rapidement. Vérifiez à quelques reprises sur vos propres oreilles et attendez le bon moment.
Ensuite, enfilez un bonnet à oreilles à votre enfant que vous nouerez sous le menton, et glissez-y la pochette d’oignons sur toute l’oreille, bien à plat. Laissez en place de 15 à 30 minutes (le plus est le mieux), (l’enfant qui, tout apaisé, s’endort, peu dormir avec les oignons sans problèmes et il n’y a pas de limite réelle).
Note: Souvent les enfants sont très réticents la première fois, probablement à cause qu’ils ont déjà si mal. Mais faites-vous confiance, vous le soulagerez. Restez calme, procédez. Une fois le bonnet et la pochette installé, rien n’est meilleur qu’une belle histoire à lire tout collés avec une doudou! Et vous verrez comme il se calmera vite. Vous aurez très certainement moins de rouspétage la prochaine fois, votre enfant saura combien ces pochettes sont bienfaisantes!
Le soulagement est quasi-instantané. Imaginez comment la vapeur d’oignon vous fait pleurer quand vous les respirez. Cette même vapeur, antibactérienne et antimicrobienne, va s’infiltrer dans l’oreille et passer au travers du tympan, où elle fera se liquifier les sécrétions infectées et épaisses, de la même façon qu’elle fait se liquifier vos sécrétions nasales et oculaires! Et c’est justement la pression causée par ces sécrétions épaissies contre le tympan qui cause de la douleur… Vous pouvez imaginez comment cette vapeur chaude doit être bienfaisante! En tout cas, nous avons de très nombreuses fois constaté cet effet: les enfants se calment rapidement, arrêtent de pleurer, et vont mieux après.
bb Zachary
Vous pouvez répétez 3 fois par jour au début, mais généralement après la première journée c’est presque tout fini. Les plus grands et les adultes qui l’ont essayé le disent eux-mêmes, souvent une seule application suffit à enrayer souvent complètement la douleur et la congestion dans l’oreille.
Conseils généraux à appliquer en parralèle:
2) Dès l’apparition des premiers symptômes du rhume ou de de la grippe (car généralement les otites sont une complication de ceux-ci):
1) Veillez à ne plus donner de produits laitiers à l’enfant (laits, fromages, yogourts, crèmes, etc.). Les produits laitiers épaississent vraiment les sécrétions des muqueuses, dont le travail est de stopper l’invasion des microbes; celles du nez, de la gorge, deviendront plus épaisses, plus collantes, s’évacuant moins bien. Leur travail s’en trouve ainsi ralentit et perturbé. Pourtant, un nez qui coule, ça sert justement à faire sortir les microbes dehors. Et comme les sécrétions du nez communiquent avec les oreilles, c’est important de garder le tout liquide et fluide. Les otites, ca débute généralement quand des sécrétions remplies de microbes viennent encrasser les fins conduits de l’oreille interne. Donc, si on veut garder les liquides bien juteux, on arrête de donner les laitiers pendant tout le temps que dure la maladie! Les pains blancs, farines blanches, céréales raffinées, l’avoine, le blé, le soya, le riz, parfois aussi les agrumes, ces aliments aussi font épaissir les sécrétions. En cas de maladie, on les élimine de l’alimentation! En cas de maladie chroniques… on se pose des questions!
Mais on offre quoi à la place?
De l’eau! Beaucoup d’eau! L’eau nettoie les muqueuses et les aide à faire leur travail plus facilement. L’eau nettoie le sang et aide les reins et la peau à mieux évacuer le méchant, et bien sûr, il n’existe pas de meilleurs prévention à la déshydratation! De là toute l’importance d’apprendre aux enfants le plaisir d’en boire avant.
Des jus dilués et non-sucrés, non-colorés.
Des tisanes peuvent être données sans danger aux enfants. Personnellement j’ai d’excellents résultats avec la tisane de tilleul. Cette plante douce a bon goût, abaisse un peu la fièvre, calme, aide à dormir, et a la merveilleuse propriété d’assécher doucement les muqueuses surchargées; ainsi elle ralentit les nez qui coulent ou les toux en résorbant les microbes. Elle active aussi la transpiration, qui est aussi un moyen du corps pour faire évacuer les toxines et les microbes. On peut combiner le tilleul à une autre plante, selon le besoin:
La feuille de framboisier, en présence se symptômes de rhume ou de grippe. Le framboisier soulage de façon presque instantané un mal de gorge qui débute, et apaise le mal de gorge qui est déjà bien installé. Elle décongestionne, soulage le nez qui coule, les maux de tête.
La racine de guimauve, si l’enfant tousse, et/ou a la gorge, les poumons, les voies urinaires, ou même l’estomac, irrité. Cette racine douce et sucrée adoucit et cicatrise, fait diminuer la quantité de sécrétions et soulage efficacement la toux.
La feuille de molène, elle est merveilleuse pour les poumons et les bronches, qu’elle guérit en aidant à décoller l’excès de mucus et en calmant la toux.
Donc j’utilise toujours une part de tilleul, et généralement une part d’une autre de ces plantes que je connais très bien. Parfois j’utilise le tilleul seul, quand rien ne semble d’emblée suggérer autre chose. J’infuse environ 4 c. à table en tout dans un litre d’eau de source bien chaude (pas bouillante) , idéalement dans un bodum, je laisse les herbes flotter librement et descendre au fond. Au bout de 15 à 20 minutes, c’est prêt. L’infusion doit être un peu colorée, et goûter quelque chose. J’y ajoute ensuite du miel, non-pasteursié et local, -ça va de soi! -les enfants adorent!!! 2 bonnes grosses cuillères de miel pour le litre de tisane. Je laisse ensuite le pot sur le comptoir toute la journée, et j’en offre à boire toutes les heures une petite quantité, ou encore 3-4 fois par jour une petite tasse selon l’âge et les goûts. Pour les plus bébés de plus de 1 an, environ 3-4 onces 3 à 4 fois par jour. Pour les enfants de 2 ans et plus, sensiblement la même chose, mais un petit peu plus. Pour les enfants qui n’aiment pas le goût de la tisane, on peut leur mélanger avec du jus. Elle peut même se boire froide, mais en cas de maladie (surtout avec fièvre) tiède-chaud c’est préférable pour ne pas choquer l’estomac et profiter des propriétés calmantes.
De la soupe maison! C’est si bon, faite de bouillon maison, légère, à laquelle on ajoute quelques légumes guérissants et stimulant le système immunitaire, tels que les oignons (cuits ils deviennent si facile à manger) et l’ail qui tuent bon nombre de microbes à leur deux seuls. On peut y ajouter une pincée de thym, qui est un super bon assainisseur.
Quelques crudités, quelques craquelins, des compotes de fruits non-sucrées, quelques noix… L’idée, c’est de ne pas surcharger l’estomac. Un estomac plein demande beaucoup d’énergie à l’organsime pour digérer le tout. Ce n’est pas pour rien qu’on a pas faim quand on est malade! Le corps se réserve ses énergies pour guérir. Il ne faut pas s’inquiéter devant un enfant qui ne mange pas plus que cela pendant plusieurs journées. Il sait écouter ses besoins et se remettra bien vite sur pieds! L’important c’est de boire beaucoup. La faim reviendra en même temps que l’énergie et la santé.
3) Veillez également à désobstruer et liquéfier les narines régulièrement, afin de permettre aux sécrétions de ne pas devenir épaisses et collantes, ce qui est un terrain propice au développement des bactéries et ce qui prédispose aux infections… comme les otites. On peut utiliser du Salinex ou en faire soi-même, (eau + sel, doser pour que ca «goûte» les larmes = bonne concentration de sel) qu’on peut mélanger avec un peu de tisane concentrée de camomille qui apaise et nettoie. Il suffit de faire glisser quelques gouttes dans chaque narine avec un compte-goutte. Répéter souvent, moucher, surveillez. Intensifiez en cas d’écoulements purulents jaunes-verts, signes d’une infection bactérienne.
4) Le plus possible, laissez la fièvre faire son travail.
Je sais! J’entends déjà les hordes de parents s’élever et s’inquiéter! Je sais qu’il est coutume de donner du tylénol dès l’apparition de la fièvre, pour soi-disant «soulager» l’enfant. Mais saviez-vous que la fièvre est un moyen de protection de notre corps, et non une menace? Elle agit en réponse à une attaque par des virus ou bactéries. La fièvre est merveilleuse la plupart du temps:
- elle permet à nos globules blancs (ceux qui s’attaquent aux envahisseurs pour combattre l’infection) de se multiplier beaucoup plus vite. Plus il y en a, mieux c’est!!!
- elle permet à ces mêmes globules blancs-attaqueurs de se déplacer beaucoup plus rapidement!!!
- elle rend un peu somnolent. Elle fait dormir… en dormant, tout notre corps se regénère beaucoup plus rapidement que quand nous sommes éveillés! Ainsi nous combattons plus vite et mieux!
- elle coupe l’appétit, afin que nous préservions nos forces, comme je vous disait…
- et elle tue les microbes! Cette chaleur ralentit le déplacement des envahisseurs, les empêche de se multiplier, et les tues carrément … si pour peu qu’on la laisse faire son travail, elle est vraiment une alliée.
- elle n’est pas dangereuse. Elle ne monte que très rarement au delà de 41C, et le pire qu’il peut arriver c’est que l’enfant convulsionne. Cela peut arriver généralement quand la fièvre monte très brutalement et à une température élevée. Dans la très grande majorité des cas, les convulsions sont sans danger, quoi qu’impressionnantes. Il faut savoir aussi qu’elles touchent davantage les garçons, et avant 6 ans. Si la fièvre de votre enfant monte rapidement et qu’il est très mal, je vous conseille d’essayer d’abord de lui donner un bain et une tisane de tilleul, ce qui pourrait aider à contenir la fièvre et à garder l’enfant plus confortable. Des granulés homéopathiques de BELLADONNA peuvent être aussi donnés dans ce cas particulier, surtout si l’enfant a le visage rouge, les joues rouges, et qu’il est très chaud. Un autre truc de grand-mère bien répertorié est l’enveloppement des mollets avec des serviettes mouillées d’eau fraîche. C’est le même principe que la débarbouillette mouillée sur le front, mais les mollets ont une plus grande surface de peau et cette technique permet de faire baisser la fièvre juste assez pour la rendre plus tolérable.
* Note: Il faut savoir qu’un enfant qui frissonne essaie de faire monter sa fièvre, le corps lutte pour le réchauffer davantage. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à l’habiller et à le couvrir; ainsi nous évitons des efforts à son corps et beaucoup d’inconfort. De mon expérience, et ce la plupart du temps, les enfants sont nettement moins incommodés lorsqu’ils sont habillés et couverts. traditionnellement, on enfilait des bas de laine aux enfants, des combines et des foulards, et ils étaient au lit! Je crois que les grands-mères savaient bien ce qu’elles faisaient. Et avec 12 et 15 enfants à la maison, elles avaient fort certainement l’expérience d’un petit docteur pour tous ces petits maux!!!
À propos du tylénol et de la maladie:
C’est vrai qu’on ne se sent pas très bien quand on fait de la fièvre… Mais ce n’est pas ça, être malade? Pourquoi faudrait-il empêcher nos enfants de «sentir» la maladie? En leur donnant du tylénol pour leur permettre de continuer leurs activités, leurs cours, leurs journées à la garderie, leurs jeux, leurs repas, on les «coupe» littéralement de leurs instincts de protection. La maladie est pourtant encore là, mais on ne la voit pas. Pire: le corps est occupé à dépenser tant d’énergies pour plein d’autres choses qu’il ne lui en reste plus beaucoup pour s’occuper de ses envahisseurs… Alors qu’il commandait repos et sommeil en lancant la fièvre, il reçoit le contraire. Quelle logique?
Bien sûr parfois la fièvre est forte, trop forte, donnant maux de têtes violents, ou encore hallucinations et même délire, ou encore douleurs physiques importantes. Personnellement, je ne donne le tylénol que dans ces cas, pour soulager réellement de la douleur et donner un répit qui ne veut pas venir. Parfois elle est nécessaire pour un enfant qui n’arrive pas à dormir, et qui souffre d’une fièvre agitée. Vous pouvez juger de cela vous-même. Mais ne craignez pas la fièvre…
5) Du DODO! Beaucoup de dodo, comme dans le bon vieux temps. Pas des heures de télé, figés à l’écran, le cerveau sur-stimulé. Je parle de bonnes vraies longues journées passées au lit ou collé dans les bras ou dans une écharpe. Tant et aussi longtemps qu’il y a de la fièvre au minimum. Mes enfants aiment la musique douce qui détend, quelques bons petits livres, leur petite tisane tout près, des couvertures douces, ce n’est pas désagréable du tout! Et le corps guérit si bien dans son lit! Et sans complications! Et être au lit quand on est malade est aussi un apprentissage
6) Combinez à ce traitement bien naturel une teinture d’échinacée biologique, pour les enfants de plus de 1 an, en suivant la posologie indiquée. Plusieurs compagnies vendent des formules pour les enfants. L’échinacée est réputée pour traiter les affections aigües comme les otites ou les amydalites. Elle stimule le système immunitaire de nombreuses façons, et tue grand nombre de virus et de bactéries. Vous pouvez donner le traitement sur 10 jours, comme l’aurait été un antibiotique «traditionnel». Je privilégie beaucoup la compagnie «La clef des champs» qui produit une gamme avancée de teintures, herbes et onguents tout bio et faits à la main au Québec.
Si votre enfant fait des otites à répétitions ou qu’il se libère mal de son otite:
Je vous recommande fortement de consulter un bon chiropraticien de votre région, ou encore un osthépathe si vous en connaissez un bon. L’oreille interne étant très fine et délicate, il se peut très bien qu’un petit désalignement des structures internes en soit la cause. Votre chiropraticien peut vous renseigner sur ce sujet et saura traiter votre enfant efficacement et sans médicaments. Il a d’ailleurs les outils nécessaires également pour regarder dans l’oreille, comme chez le médecin, ce qui en fait aussi un avantage car nul besoin d’aller attendre à l’urgence pendant des heures! Savez vous que les chiropraticiens doivent faire un doctorat de 5 ans pour être diplômés? Ils sont réellement équipés en santé. Si vous êtes de la région du Saguenay-Lac-St-Jean, je vous recommande chaleureusement Docteur Jasmin Tremblay, père de 4 enfants, qui est chiropraticien depuis 12 ans et spécialisé dans la pratique familiale. Vous pouvez le rejoindre à sa clinique L’Odyssée Familiale au 418-542-8999.
Complications de l’otite à connaître:
Il va se soi que pour se sentir rassuré en tant que parent, il est important de connaître tout ce qu’il y a à savoir. Il existe bel et bien des complications possibles à une otite, de là l’intervention rapide des médecins avec les antibiotiques. Pourtant, les antibiotiques ne soignent pas les otites virales, et il est vrai que la plupart (plus de 85% selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Otite) des otites guériraient d’elles-mêmes et spontanément sans que l’on fasse quoi que ce soit, si on les laissaient faire (voir mon article à ce sujet). Et je suis persuadée qu’un véritable protocole de guérison tel que celui que je vous propose peut faire une réelle différence pour les otites un peu plus difficiles…
Cependant, en étant bien renseignés, on sait quand il est réellement le temps de consulter, et faites-vous confiance! Vous seuls connaissez aussi parfaitement votre enfant. Devant des signes qui s’aggravent nettement, devant des réactions anormales, une fièvre très élevée qui vous inquiète, si votre enfant souffre aussi de vomissements, de raideurs anormales du cou, d’éruptions étranges, allez consulter rapidement! Aucun livre ni aucun article ne saura le décider pour vous. Je vous conseille de lire, de chercher. Il est aisé de trouver des articles forts complets sur les possibles complications de l’otite. En les lisant, en vous renseignant, vous développerez votre bagage de connaissances et vous sentirez plus forts et outillés. Lire les complications possibles ne doit pas devenir une source d’anxiété mais plutôt une manière rationelle de comprendre et d’intervenir dans la santé de vos enfants.
Mais sachez tout de même que dans la très grande majorité des cas, l’enfant saura se défendre, son corps et son système immunitaire ont été conçu pour cela.
À propos des antibiotiques
En suivant ce petit protocole, je n’ai jamais eu à donner d’antibiotiques à mes enfants. En fait, comme je le spécifie dans mon article précédent, il est vraiment raisonnable d’attendre 3 à 4 jours complets avant de consulter, s’il n’y a pas d’autres inquiétudes. C’est à vous de jugez. Renseignez-vous, cherchez, questionnez. Vous pouvez lire mon article précédent sur les antibiotiques pour les otites si ce n’est déjà fait. (leur efficacité est très discutable, ils amènent des effets secondaires non-négligeables, ils n’apaisent que rarement la douleur et ne racourssicent la durée de l’infection que de très peu… allez voir, c’est l’article précédent celui-ci)
Il m’est arrivée à quelques reprises d’aller consulter pour une de mes filles malades, de ressortir avec une prescription d’antibiotiques, et d’attendre encore un peu… Souvent le lendemain elle était mieux, si bien que finalement elles n’en ont jamais pris. Pourtant, combien de médecins déclarent aux parents qu’il n’y a que les antibiotiques pour venir à bout de ces otites, et de bien d’autres choses encore… C’est totalement faux. Comme je le dis dans cet article à ce sujet, même en faisant rien du tout d’autre que de laisser faire le corps, la plupart du temps tout se résorbe tout seul. Moi je crois qu’en appliquant en plus ces stratégies renforcissantes et stimulantes on peut venir à bout de bien des choses…
J’ajouterai ici vos photos d’enfants soulagés par l’action thérapeutique de vos bons soins… et du «bonnet guérisseur» comme l’a surnommé une maman que je connais et qui l’a essayé avec un grand succès. Vous n’avez qu’à me les envoyer via courriel avec, si possible, un commentaire! Le but étant bien entendu d’encourager le plus grand nombre de parents à se faire confiance dans ce petit combat de la vie!
«J’ai été chez le médecin ce matin pour contrôler son otite. J’avais beaucoup de crainte car elle mouche encore très vert mais j’ai eu la bonne nouvelle que Léa-Kim est en voie de rémission. Le médecin n’est plus inquiète elle est certaine qu’elle s’en tirera très bien sans antibiotique. Alors, j’ai maintenant la preuve que parfois le temps est le meilleur remède. Je suis vraiment contente et je continue les tisanes ,le salinex et les oignons. J’ai atteint mon but soit l’age de 1 an sans antibio alors on s’en sort quand même bien.
Merci mille fois pour tous tes conseils!!
Une maman rassurée, J. »
Bébé Sacha-Lou, 15 mois, Mtl, soulagé de la douleur…
Voici une photo de ma doudoune qui vous remercie grandement pour cette recette miracle. Après 2 jours de grandes douleurs, nous avons essayé, non sans suspicionss sur l’effet réel, le traitement aux oignons sur notre fille de 9 mois…. Nous n’en revenions pas de voir notre fille sourire et se promener partout dans la maison le sourire aux lèvres comme si de rien était! L’effet a été instantané! Merci!