Ma grande MF a composé ce petit poème aujourd’hui… je devais absolument vous le partager, parce qu’il m’a vraiment émue…
La Paix, c’est le sourire de notre Terre…
La guerre, c’est sa gorge qui se serre…
Unissons nos mains.
La liberté, c’est un animal
qu’aucun chasseur ne peut attrapper,
qu’auncune police ne peut enfermer.
Elle habite dans nos âmes,
il faut seulement la sentir venir…
Les animaux, eux, l’ont déjà trouvé…
Les chevaux libres comme le vent, courent au travers des champs…
Les oiseaux, messagers de l’amour, volent devant le soleil…
Mais nous avons enfermé certaines libertés, c’est pourquoi les chiens courent après les bâtons… Ils essaient de la regagner.
par MF, 10 ans 1/2.
Y’en a qui ont dit que le monde est fou!
Y’en a qui chantent, y’a des mitaines et y’a les oiseaux…
et aussi, sans qu’on s’en aperçoive,
l’automne venu à pas de loup.
C’est peut-être que j’aime tellement ce soleil et cette lumière de la saison des pommes,
et les matins tranquilles, quand tout le monde dort encore,
que tout à l’air possible,
avec l’aurore qui siffle à mes oreilles,
un peu plus doux,
et elle fredonne…
Je l’entends au loin, ma berçeuse douce,
s’écoulant tel le petit ruisseau de ma grand-mère,
quand j’y lançais les roches les plus belles,
et qu’il me répondait.
C’Est peut-être que j’aime tellement les fleurs et les montagnes,
et le parfum de cette saison de laine,
et pourquoi pas aussi,
tout ce monde fou,
et ces frissons,
et ces chansons…
Je rêve, je songe…
Vague nuit d’été, vague forte qui m’emporte.
Je vois, je sens
L’étreinte douce, la vague douce
De la samare qui tourbillonne et se repose.
Et la samare qui s’émerveille…
Car à peine est-elle levée,
qu’elle voit le ciel en quelque sorte.
Le monde du loup
(chanson-poème écrite par M-F, 8 ans)
Mon ami le loup
Ô, mon petit loup, tu as pris ta place dans mon cœur.
Mettant ta petite patte, Sur mes doigts fins, J’ai vu
Un fil d’amour, traverser… … nos cœurs.
Ô mon petit loup,
Tu as pris ta place dans mon cœur.
Je t’ai amené à maison, Sous un toit de pins et d’épinettes.
Ô mon petit loup, tu as pris ta place dans mon cœur.
Tu es si gentil, que tu ne ferais pas de mal à une mouche…
… Un jour, dans une tempête très élevée, tu étais parti chasser,
Mais, au soir, j’ai compris, que tu ne reviendrais pas.
