Les fêtes, la Saint-Martin et de la construction :-)
Les fêtes qui défilent tout on long de l’année sont des occasions merveilleuses pour la création de petits rituels familiaux. Les rituels sécurisent les enfant (pensons rituel du dodo), les nourrissent, les aident à passer au travers certains mauvais moments ou encore les accompagnent gaiement dans la joie d’attendre et de patienter avant le grand jour… Les rituels créent véritablement des empreintes fortes de joie et de bonheur chez les enfants qui resteront en eux pour tout leur vie ensuite.
Les fêtes offrent aussi un rythme important aux enfants. Pensons aux fêtes principales que sont Noël (fête de l’hiver), Pâques (fête du printemps), la Saint-Jean Baptiste (fête de l’été) ainsi que l’Halloween (fête de l’automne). Elles sont des pivots importants du rythme annuel qui se joue à chaque année et qui aident les enfants à se situer dans le temps. Ces fêtes offrent aussi l’occasion de remercier Dame Nature pour tout ce qu’elle nous permet d’être et tout ce qu’elle nous offre… Il est sain de cultiver cette reconnaissance dès le plus jeune âge chez les petits! Vous pouvez lire un bel extrait d’un ouvrage précieux intitulé «Fêtes et rituels : célébrer les passages de la vie, par France Paradis, publié par les éditeurs du « Magazine Enfants Québec » (collection Enfants Parent guide).
Entres ces fêtes primaires, existent cependant aussi toute une panoplie de petites fêtes et de célébrations, peu importe la culture dont nous sommes issus.
Le 11 novembre, par exemple, c’est la fête de Saint-Martin.
Né en l’an 316, ce garçon était un être très serviable, toujours attentionné pour son prochain. Il a beaucoup aidé les pauvres pendant sa vie. Par un soir d’hiver neigeux et venteux, il est arrivé sur son grand cheval, et a coupé de son épée son grand manteau rouge en deux moitiés, l’une pour lui, et l’autre pour un mendiant qui mourrait de froid. Cette fête rappelle l’importance de la générosité et du don de soi. L’image de Saint-Martin sur son grand cheval qui partage avec l’homme laisse plus de traçe dans l’imaginaire et l’inconscient d’un enfant que des explications. Il est tradition de fabriquer des lanternes et de défiler dans les rues à la tombée de la nuit en l’honneur de ce brave Saint-Martin. C’est un moment grandiose et spectaculaire qui est vécu dans les écoles Waldorf également, où tous les enfants défilent, leurs petites lanternes illuminées à la main, accompagnés de leurs parents et de chants joyeux. Ces lanternes ont aussi comme symbolique la lumière, que l’on porte toujours sur soi même dans la plus grande des noirceurs.
Cette fête est donc un moment parfait pour travailler en famille à s’entraider davantage, à penser aux autres, à ce qu’on peut faire pour aider les gens plus démunis que nous. Les enfants pourraient en profiter pour offrir des jouets qu’ils n’utilisent plus à la caserne de pompier, afin qu’ils soient redistribués aux petits moins chanceux. Avec les enfants plus vieux on peut aussi profiter du moment pour leur raconter la vie de célèbres généreux tels que Gandhi ou Mère Thérésa. Chez moi nous avons lu l’histoire de Saint-Martin dans un livre merveilleux pour l’introduire de façon colorée aux enfants dès l’âge de 3 ans qui s’intitule:
«Le grand manteau de Saint Martin», aux éditions Nord-Sud.
Puis nous avons fabriqués nos lanternes en utilisant des pots masson de 500 et 1000 ml, en réalisant une sorte de vitrail à l’aide de papier ciré coloré et de colle «Mod Podge», vendus entre autres chez Omer de Serres. Nous avons ensuite traçé des motifs de Saint-Martin sur du carton noir afin de faire un effet d’ombre chinoise.
Lanterne de M-É, 5 ans.
Pendant la semaine nous avons également lu le conte des frères Grimm’s intitulé «L’argent du ciel». Vous trouverez ce conte en version intégrale ainsi que d’autres fabuleuses informations sur cette fête ici, issues des activités pédagogiques de l’école primaire de la Roselière, à Chambly.
dessins à la cire d’abeille par FL, 8 ans
oeuvre de MF, 10 ans
Nous avons réunis tous nos amis et avons fait une marche aux lanternes qui s’est avérée vraiment agréable, un beau moment et une magie incroyable dans les yeux illuminées des enfants devant leurs petites chandelles.
Puis changement de sujet, voici enfin la maison que MF (10 ans) a choisi de construire pour conclure son bloc sur les habitations humaines. Après avoir appris comment vivent les êtres humains sur la planète, dans des maisons et habitations de toutes sortes, après avoir réfléchi sur ce que nécessite la construction d’une maison au point de vue matériel et ressources humaines, après avoir découvert tous les métiers et habiletés nécessaires pour y arriver (électricien, menuisier, plastreur, plombier, etc.) c’était le moment de construire. Elle a choisi la maison du Paraguay, construite en argile véritable et en bambou pour la cuisine. Cette maison possède un plancher de terre battue et un four-foyer à l’intérieur de la maison. C’est une maison qui surchauffe facilement, c’est pourquoi la cuisine est ouverte vers l’extérieur. Les poules entrent et sortent de la maison à leur volonté. Elle n’a que deux lits, un pour les parents, et un pour les enfants.
Vue à l’intérieur de la cuisine du coin de cuisson.